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PROLOGUE

C’était une nuit d’été très claire au-dessus de San Francisco, les lumières de la ville éclairaient la grande baie, agitée ce soir là d’une drôle de cérémonie de bateaux en tout genre. Les embarcations décrivaient un itinéraire plutôt étrange, certains faisaient des allers-retours incessant en direction de l’horizon : il se tramait là quelque chose de grave. Au-delà, à travers l’atmosphère terrestre, à plusieurs centaines de kilomètres d’altitude, les ondes radios de la NASA diffusaient des discussions top secrètes et d’une importance capitale :

« le virus s’est propagé, il vient de passer notre dernier pare-feu ! Colonel Carter, docteur Mckay il faut agir immédiatement, l’autodestruction de la cité s’est enclenché »
« combien de temps nous reste-t-il ? »
« le compte à rebours affiche 15 minutes », « impossible de le stopper ! »

Dans l’espace au-dessus du continent américain, un BC-304 faisait route vers la Lune. Sa plaque d’immatriculation sur le côté d’un des hangars indiquait qu’il s’agit de l’USS Hammond :

« ici Carter, nous nous sommes téléportés à proximité du signal avec Rodney, contact visuel dans quelques secondes. »

Sur Atlantis, dans la salle de commande, Richard Woolsey regardait défiler avec appréhension un compte à rebours sur un écran, puis sur un autre, deux astronautes marchant sur la surface lunaire...

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