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CHAPITRE 1: « Fly me to the Moon »

Bien que l’Homme ait déjà foulé le sol lunaire il y a déjà quelques années, il n’y était pas retourné depuis bien longtemps maintenant. Pour la plupart des gens sur Terre, la NASA et les autres organismes spatiaux de chaque pays se désintéressaient de la Lune et de l’espace pour des raisons purement budgétaire et d’une certaine manière, c’était assez vrai. Pourquoi continuer de développer un programme spatial avec nos technologies quand dans le plus grand secret le programme « porte des étoiles » amenait des avancés considérables dans ce même domaine à partir de technologies issues d’autres mondes ? Comment imaginer pouvoir retourner sur la Lune en quelques minutes grâce à un croiseur
interstellaire de conception humaine et extra-terrestre ? C’était pourtant ce que s’apprêtait à faire deux astronautes, qui malgré avoir visité d’innombrable exo-planètes à travers la galaxie, étaient d’une certaine manière émus, à l’instar de leurs prédécesseurs en foulant le sol aride lunaire.

L’USS Hammond survolait à basse altitude la Lune et en scrutait le moindre petit caillou. Au loin, après les cratères, vers l’horizon, on pouvait apercevoir la Terre, les rayons du soleil illuminant en partie l’Europe et l’immense océan Atlantique. Le colonel Carter et le docteur Mckay faisaient route vers un objectif clair : trouver l’origine de leurs problèmes !

- Quand j’étais gosse, explique Rodney Mckay ; j’ai toujours rêvé de faire partie d’une mission Apollo pour aller explorer la Lune ! Alors, je sais ce que vous allez me dire ; j’ai dû explorer des centaines de mondes à travers la galaxie…mais là, là c’est autre chose ! Vous vous rendez compte ! Nous sommes les premiers hommes sur la Lune depuis 72 ! 
- Et je suis également la première femme à mettre un pied sur la Lune, complète Sam.
- C’est vrai ça ! « un petit pas pour la femme, un grand pas pour… »
- Sans vouloir vous interrompre dans votre belle phrase docteur Mckay, mais le temps presse vraiment, reprend Woolsey à la radio.

Les deux astronautes se dirigent vers ce qui semble être une balise wraith plantée dans le sol lunaire. Cette dernière est responsable, selon Rodney, d’un virus massif qui s’est déployé sur les réseaux de communications terrestre, y compris ceux d’Atlantis. Ce virus « dormant » a visiblement mis une pagaille incroyable. Il a brisé les pare-feux du code d’autodestruction de la cité d’Atlantis il y a de cela quelques heures. Les équipes de Mckay et Carter ont tenté d’empêcher le pire, mais le virus était installé depuis trop longtemps et elles n’ont fait que retarder l’inévitable. Cela fait maintenant plus d’un an que la Super Ruche a été détruite et qu’elle a dû larguer cette sonde. Cette dernière, c’est Rodney qui en a repéré un discret signal émit depuis la surface de la Lune et qui brouille les senseurs d’Atlantis régulièrement.

Malheureusement les premières investigations de Rodney sur la sonde sont infructueuses. Elle diffuse bien en ce moment un signal, mais elle n’en est pas la source. Woolsey suggère de détruire la sonde pour stopper le signal, cependant Rodney lui fait remarquer que la destruction du signal pourrait entraîner l’ordre final d’autodestruction de la cité. Sam remarque quelque chose d’étrange à proximité de la sonde :

- Atlantis, on a un problème…
- De quel genre ? Veuillez préciser colonel Carter, demande Woolsey.
- Je crois qu’on n’est pas les seuls ici ! Il y a des traces de pas autour de la balise…

Les deux astronautes intrigués, suivent les traces quelques centaines de mètres plus loin, jusqu’à un cratère voisin. Les détecteurs du 304 ne signale pourtant aucune activité électrostatique, ni même aucun autre signe de vie. À leur approche du lieu, Carter et Mckay remarquent bien vite qu’il ne s’agit pas uniquement d’un simple cratère : au centre, un sas au design bien familier annonce le fait qu’il s’agit en réalité de l’emplacement du crash d’un vaisseau Cargo wraith. Le sas est étrangement ouvert :

- Là, ça devient plus problématique, s’inquiète Sam.
- Combien de temps un wraith peut retenir sa respiration, ironise Rodney.
- C’est surement voulu : une poche d’air ou la moindre indication d’un système de survie aurait indiqué la présence de ce vaisseau depuis des mois… Atlantis, ici Carter, nous nous apprêtons à entrer dans ce qui semble être un vaisseau wraith dissimulé sous la surface lunaire.
- Bien reçu colonel, répond Woolsey, soyez prudent !

Les deux astronautes pénètrent avec prudence dans le vaisseau pratiquement totalement enfoncé dans le sol.

Le temps défile beaucoup trop vite pour Woolsey ; il ne reste plus que 7 minutes avant l’autodestruction. Richard se tourne vers Zelenka pour lui demander si la totalité du personnel a évacué la cité. Radek lui fait signe que oui, il lui demande s’il désire lui aussi partir. Mais Richard lui répond que non. De toute façon si la cité explose, elle entraînera avec elle la quasi-totalité de San Francisco et ses environs, les dégâts résiduels seront également ressentis sur tout le globe terrestre, alors, poursuit-il, mourir ici ou ailleurs…

Dans l’épave du Cargo sur la Lune, Rodney arrive sur une console et l’allume. Cependant, dès l’activation de cette dernière, le réseau de senseurs d’Atlantis se coupe et affiche des données erronées. Zelenka en déduit que le virus continue de les rendre aveugle. Ni Atlantis, ni le Hammond n’arrive à contacter les deux astronautes, le brouillage est total.

Sur la console wraith, Rodney est épaté. Le travail de brouillage est pratiquement parfait ! Si Radek n’avait pas vu les drôles d’interférences que produisaient les senseurs il y a quelques jours sur les écrans de la cité, peut-être que personne n’aurait vu d’anomalies avant que l’autodestruction ne s’active. Rodney fouille la base de données de la console et trouve enfin la commande pour stopper le virus et le rendre inoffensif. Il lui faut encore quelques secondes pour cracker le code de cryptage qui le protège. Sam lui suggère de se dépêcher lorsqu’un bruit survient au fond d’un couloir du vaisseau.

Rodney, inquiet, demande à Sam si elle a une arme. Un peu gênée, elle lui montre une sorte de harpon à piston. Rodney se retourne vers la console et regrette que Ronon ne soit pas présent avec eux…au même instant une ombre lui tombe dessus et déchire une partie de sa combinaison au passage ; l’air s’en échappe à vitesse grand V. Sam vise l’ombre qui est en fait un wraith avec un masque respiratoire mais le rate de quelques centimètres. Le harpon s’agrippe sur le mur opposé. S’engage alors un combat à la fois très lent, dû aux conditions de gravité très faible, mais également très éprouvant pour les deux adversaires. Le wraith sort un blaster et vise en direction de Sam, mais elle parvient à faire tomber la créature au dernier moment grâce au filin du harpon. Ce dernier se relève assez rapidement malgré la gravité et tente de récupérer son blaster qui n’a pas encore touché le sol. Mais Sam tire de toutes ses forces sur le filin qui s’était au passage enroulé autour du cou du wraith et parvient à tirer la créature vers elle. Malheureusement, le wraith sort un couteau et fonce sur Sam. Rodney suffoquant dans sa combinaison arrive néanmoins au même moment à prendre le blaster et tire sur le wraith avant que ce dernier essaye de tuer Sam. Paralysé, la créature s’effondre petit à petit sur le sol. Sam se précipite vers Rodney pour voir s’il va bien, mais ces réserves d’oxygène fuient très vite. Elle lui demande de tenir sa respiration le temps d’aller désactiver le code source du virus sur la console. Sam désactive le code et l’autodestruction s’arrête instantanément sur Atlantis à moins d’une minute.

Dans la cité, Woolsey et Zelenka poussent un grand « ouf » de soulagement. Mais immédiatement, un code rouge en langage wraith se met à clignoter sur la console. Sam comprend bien vite qu’il ne va pas falloir s’attarder dans l’épave, elle agrippe Rodney et les deux s’efforcent de rejoindre l’extérieur. Le wraith qui visiblement n’a pas fini d’en découdre se relève et se met à leur poursuite ! Dès leur sortie du sas, Sam ordonne à son vaisseau de les téléporter. Quelques secondes plus tard, le Cargo explose entraînant avec lui son occupant.

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